Envoûté
Envoûté,
J’ai adoré.
J’ignorais
La vérité.
Ta beauté
M’a menotté.
J’ai brûlé
En temps figé.
Envoûté, j’ai adoré. Ça me déprime, que seul tu me soulèves
Mais pour toi je n’est pas suffit alors que j’aime tout chez toi
Ça me torture de me ressouvenir de mes plus doux rêves
Quand tu refuse-moi la petite mort ou même le coup de grâce.
Comme le bonheur de l’ignorance, c’est l’imposteur de la chance
Qui me procure la jouissance pendant j’endure la souffrance
Des tes accidents malveillants de tes paroles de nonchalance.
Il est clair comme de la glace que c’est une romance de malchance
Des supernovae et des aveugles.
Je chanton de l’amour parfait comme le bétail beugle.
L’amour trahit les yeux de tous les humains, aide-nous Dieu,
Nous donnant le point de vue du délire d’un fou.
Envoûté,
J’ai adoré.
J’ignorais
La vérité.
Ta beauté
M’a menotté.
J’ai brûlé
En temps figé.
J’ai ignoré la vérité désagréable et la réalité douloureuse.
Je croyais pouvoir vaincre les murs de ton château.
Je suis devenu plus passionné et moins sensé; tu resté insoucieuse.
Tu tombé dans les bras d’un autre et je suis tombé en morceaux.
Je me suis résigné à briser mon cœur.
Dans ce jeu je ne serais jamais le vainqueur.
Tu voulais seulement les méchants, les menteurs et les voleurs.
Ce que je ressens à toi, pour toi, n’est pas de la grandeur.
Est-ce que tu as couru parce que tu sentais quelque chose?
Ou peut-être parce que tu n’aimes pas l’eau de rose?
Craignes-toi l’intimité ou la vulnérabilité qu’elle présuppose?
Si l’amour est une drogue, je t’ai fait une surdose?
Envoûté,
J’ai adoré.
J’ignorais
La vérité.
Ta beauté
M’a menotté.
J’ai brûlé
En temps figé.
Ta beauté m’a menotté. C’était une prison dont je ne pouvais pas departir.
Mes mains enchaînées à ta peau, mes yeux fixés sur ton visage.
Tu étais ma déesse, l’amour ma religion, et moi, j’étais le martyr,
Ton corps était mon temple où je rendais hommage.
Un fou amoureux! Pitoyable et analphabète, il a perdu la tête.
Demain passera la tempête, l’ivrogne ne sera plus pompette,
Mais ce maudit crétin bête sera toujours dans l’oubliette.
Pour lui, il n’y a pas d’escampette, il en a pour perpète.
Égaré par sa foi, le zélote crie: “Choissiez-moi!
Un homme comme moi est de grand à savoir.”
Imaginez sa surprise et son désarroi, avant que ses os ornent le terroir,
Car il n’adorait pas un roi mais un jaguar sans loi.
Envoûté,
J’ai adoré.
J’ignorais
La vérité.
Ta beauté
M’a menotté.
J’ai brûlé
En temps figé.
J’ai brûlé en temps figé. Je ne savais pas quoi faire.
Je ne peux pas oublier le souvenir qui m’a enchaîné à jamais.
Le souvenir du paradis, autrefois parfait, ressemble désormais à l’enfera
Quand tu sais que tu ne peux pas revenir, peu importe comment tu essaies.
La façon dont tu hantes mes pensées est tout sauf juste.
Pendant que tu es présent, mon esprit est le détritus.
Mais rien n’est plus ravageante, rien ne me blesse plus,
Que tous les moments dolentes où tu ne m’es jamais revenu.
Perdu dans un sentiment, ou perdu dans l’attente,
Je sais que je serai certainement écarté brusquement.
T’aimer, on porte un vêtement qui le rend impuissant,
Et quand le soleil revient, je suis nu, et toi, tu es le manquant.
Envoûté,
J’ai adoré.
J'ignorais
La verité.
Ta beauté
Me menottée.
J’ai brûlé
En temps figé.
Ce journée,
Je m’en vais.